|
| Accueil |
Créer un blog |
Accès membres |
Tous les blogs |
Meetic 3 jours gratuit |
Meetic Affinity 3 jours gratuit |
Rainbow's Lips |
Badoo |
|
|
|
|
Un Amour Perdu
28/10/2006 15:58
Inventez un sujet sur le theme de l'amour, racontez une histoire vecut, un personnage qui raconte un souvenir, ou une rencontre. Enfin, a travers le personnage vous devrez developper votre opinion sur ce que l'amour represente et ce qu'il apporte.
Tout le monde a souffler, certain on refermer leur copie, d'autre se sont gratter la tete, d'autre encore se sont plongé dans de vieux souvenirs. Moi j'ai souris; nerveusement je pense. Ca faisait un moment que je m'y attendais a ce sujet là. C'etait inevitable, je pouvais faire mine de ne pas connaitre Madame-Papier et Monsieur-Crayon, mais ici.. J'ai reflechis quelques instants, et j'ai respirer un grand coup histoire de me donner du courage. Cette feuille posée a vingt centimetres de mon nez c'etait ma revanche, et en meme temps ma pire ennemie. J'avais des tonnes de manieres de commencer ce sujet et puis aucune ne me semblant la bonne. Peut etre fallait il seulement que j'ecrive clairement, comme j'ecrivais a Théo' jusqu'ici, comme je lui ecrivais a lui derriere ses barreaux pour lui donner du courage et l'aider a s'evader un peu, une lettre dans la semaine, mais une seule suffisait a le faire s'evader. Il me l'a dit. Il fallait que je raconte tout ca simplement, comme on ecrit une lettre et raconte une histoire, la mienne, la notre et dire tout ce que je n'avais jamais dis avant. Tu crois que le bonhomme chauve avec ses lunettes la bas il merite vraiment mon histoire ? Hm.. Tu crois qu'il va aimé ? HmHm.. Tu crois que j'vais y arriver ? Hmmm.. Tu m'aide pas Conscience là, hein ! Ecrit ma vieille bon sang ! Tiens je viens de me rendre compte que quand je suis nerveuse je me parle a moi meme, decidement on a jamais fini de se decouvrir.
" J'avais 12ans; c'est proche me direz vous, mais pour moi ca me semble tellement loin.. et je me souviens encore du bruit du rythme de ses pas derriere moi, de son odeur lorsque je le serais fort pour me donner du courage, de la chaleur de sa peau, l'unique peau qui ait jamais reussit a m'apprivoiser, ces journées d'hivers, et de son sourire.. le plus beau et le plus innocent qui soit, et de son regard lorsqu'il avouait m'aimer et qu'en deux mots il ramenait le calme apres la tempete. Je me souviens de la maniere dont il coiffait ses cheveux, toujours en bataille, et les fois ou il me retenait pour ne pas que je parte. Tout ces details, qui prennent place dans une vie solitaire, un vie qui n'avait jamais rien connu d'autre que la main d'un ami. Il etait un tresor, mon tresor. Il est entré dans ma vie un matin et il y est resté un an, un an de joie, de peine, de coups, de caresses, d'union et de dechirure. Aujourd'hui il est ma dechirure. Il est entré et il a ouvert toutes les portes; il a prit le temps de bien rendre la lumiere a tous les coins sombre et inanimés de ma vie, il m'a aidé a me trouver, il m'a montré que je pouvais etre forte, et que j'etais humaine, que je pouvais et que j'avais le droit de faire des erreurs. J'ai commencé a avoir peur lorsque je me suis decouverte, je ne vous le cache pas, mais c'est prouvé, l'inconnu effraie l'homme plus que tout autre chose; mais il m'a tenu la main pour tout le temps ou j'ai avancé, parfois on s'est perdu en route, parfois ca a été dur de se retrouvé, mais a la fin nous etions toujours deux.
Je n'etais que moi: douze ans, des amis, des sourires, des etoiles pleins les yeux et des reves pleins la tete, et aussi des milliards de maux coincés dans la gorge. Il avait prit le temps de tout demeler, de tirer sur les bons fils pour defaire la pelote de laine qu'etait ma vie. Il avait le don pour savoir ce que je desirais, oh ! pas grand chose, des choses simple, juste ce qui est important dans une vie. Ca, des choses simple. Le garcon que j'aimais savait lire en moi comme dans un livre ouvert, et c'est peut etre ce qui nous a fait du tort. Mais comme dans chaque histoire, tout n'a pas toujours été rose. Il y a eu des nuits a pleurer, d'autres a se rever, puis d'autres encore ou l'on ne voulait plus rien. Il parait que c'est fait de haut et de bas une histoire. Je me suis donné toute entiere, tout ce qu'il disait etait juste et tout ce qu'il donnait etait bon a prendre. J'etais a lui, je pensais qu'il etait a moi, puisque il m'avait promis de ne jamais partir. Mais les promesses ne sont toujours que des promessses, jamais des certitudes. Des petits bouts de phrases, juste quelques mots, qui ont le pouvoir de vous elever puis de vous laisser vous ecraser ensuite. Ce n'etait que des mots. Quand j'y repense j'ai une sale image qui me vient a l'esprit, celle que nous etions deux loups affamés qui se rongeait l'un l'autre, lorsqu'il n'y avait plus rien a en tirer nous tournions la tete et se faisait les dents sur autre chose. Mais je ne pouvais pas me rendre compte, parcequ'il etait ce que j'avais de mieux. Moi qui avait peur du noir j'ai fermé les yeux pour mieux vivre a taton, moi qui avait peur du vide je me suis laissé porter pour mieux tomber. Celui la il avait tout, tout pour me faire rever et vivre l'enfer; parcequ'il avait une arme, mon coeur. Puis une fois que j'etais bien tombé en morceau et qu'il etait sur que je ne me releverais pas de si tot, je le voyais se pencher et sourire betement l'air de dire: C'est moi qui ai fait ca ? Mais ce ne sont que des images.. et des bouts de verité. Au bout d'un certain temps il avait pris gouts aux tempetes; il savait que j'aimais la pluie, mais pas les orages, pas ceux là en tout cas. Il se sentait en securité peut etre au milieu, va savoir ! je n'sais plus tres bien quand il a cessé de croire en nous mais je sais que c'est a partir de là que nous avons sombré. Il parait que le temps emporte tout. Je lui en ficherais au temps, moi..
J'ai tant besoin de croire que la vie n'est pas si moche. D'accord elle ne l'est peut etre pas autant que je pense, jai une famille, des amis, je suis en bonne santé, mais il manque cette part de moi, celle qui est morte le jour ou la lueur s'est eteinte au coin de ses yeux. J'ai beau renier ca, j'ai beau dire que je suis passé a autre chose, j'ai beau me taire lorsque on prononce son prenom; c'est drole mais je suis encore attaché a lui, a son souvenir plutot. La seule veritable image que j'ai gardé de lui est celle du jour ou il a posé sa main sur ma tete et ou je me suis sentie pour la premiere fois de ma vie en securité, comme si plus rien ne pouvait m'atteindre. J'ai marché sur du coton tout ce temps, et j'ai finis par tomber a force de trop croire qu'il me porterait. J'etais idiote, idiote et naive. Mais n'est ce pas le prix a payer pour vivre un grand amour ? Je veux dire qu'on ne vit pas un grand amour avec de la raison, ni avec de la mefiance, et on ne se sauve jamais tout seul, sinon a quoi bon etre deux ? A quoi bon cette moitié, alors ? Ma mere m'a toujours dis que les gens finissent toujours par partir, et que parfois ils reviennent si ils sont vraiment destinés..Maintenent c'est ma mère qui est parti et j'attend tjr qu'elle reviene mais je c'est bien qu'elle ne reviendra plus jamais. J'essaye de me persuader qu'elle a raison, parceque jusqu'ici elle ne s'est jamais trompé, mais, peut etre faut il seulement que je me raisonne: nous n'etions pas destinés. Ca me dechire le coeur rien qu'en relisant ca, je trouve ca tellement injuste de vivre avec passion, de se dire qu'on s'aimera toujours, qu'on sera toujours là l'un pour l'autre quoi qu'il arrive; et de finir sur un si lourd silence.. J'aurais préféré qu'il n'y ai aucune bande son, juste les images. Je me demande si ca valait vraiment le coup tout ca finalement. Puisque j'ai l'impression de ne lui avoir rien apporter, j'ai l'impression d'etre revenue a la case depart, qu'avant d'avoir claquer la porte il m'ait rendu tout ce que j'ai mis si longtemps a lui faire admettre, il m'a tout balancer en pleine figure et il m'a claqué la porte au nez. La porte de son coeur. Je pense que si j'avais su plus tot qu'un chagrin d'amour c'etait ca, je ne m'y serais peut etre pas risqué, parfois j'entend encore son rire au milieu de mes pleurs et je me souviens que je dois etre forte, c'est seulement pour ca que je tiens bon. De toute facon je sais que je n'ai pas tort, j'ai toujours trop donné, mon temps, mon amour, ma patience, des occasions de se racheter, mes mots, mon monde. Je lui ai toujours trop donner. Tellement que le jour ou il n'y avait plus rien a prendre, le jour ou il m'a laissé vide, il est partie. Il n'a pas chercher a comprendre pourquoi, ni comment il avait reussit a me mettre dans cette état, a me bousillé comme il l'avait fait, a me rendre malade de lui tout entier; non, il m'a juste regardé et a dit:
" _C'est moi qui ai grandis ou c'est toi qui est plus petite qu'avant ? " " _Non, tu n'as pas grandis, c'est moi qui m'enfonce chaque seconde un peu plus dans le sol. "
Et il m'a regardé, m'a souris, j'ai fais mine d'avoir prononcé des mots sans importance, mais ils en avaient, et je me suis mise a rire, il m'a demandé pourquoi et je lui ai dis:
" _Non, laisse, tu ne pourrais pas comprendre. "
Et ce jour là j'ai compris toute seule, je me suis avoué ce que mes amis avait tenté de me faire admettre tout ce temps. J'etais seule, toute seule; et je devrais me sauver moi meme. Parceque la seule autre personne capable de me sauver etait en face de moi a cet instant precis, et c'etait lui; et en meme temps que je le regardais je me souvenais qu'il ne reviendrait pas, il etait trop loin. C'etait peut etre sa peau, ses mains, sa voix, sa bouche, ses yeux et son odeur; mais ce n'etait plus lui*. Ce n'etait plus le garcon que j'aimais. Et je devrais me faire une raison.
Aujoud'hui je vais bien, je me suis couché tot hier, j'emmenage ma nouvelle chambre, les murs seront blancs et tapisser d'indices pour me rappeler que je suis humaine, que j'ai le droit de faire des erreurs et que c'est la vie. Je me suis reveillé avec ma musique préférée et ca m'a fait sourire, j'ai emprunté mon chemin habituel pour venir a l'ecole. J'ai le dos moins courbé qu'a l'ordinaire mais le poids des maux et des regrets est toujours là.
Au sujet: Inventez un sujet sur le theme de l'amour, racontez une histoire vecut, un personnage qui raconte un souvenir, ou une rencontre. Enfin, a travers le personnage vous devrez developper votre opinion sur ce que l'amour represente et ce qu'il apporte., vous connaissez desormais mon histoire, que j'avais 12ans et que personne ne prenne au serieux des sentiments aussi innocents que ceux là, ce n'est pas grave, de toute facon, a quoi bon ? douze ans ou cinquante, les souvenirs et les regrets restent les memes, c'est toujours la faute du temps, c'est a lui qu'on en veut le plus, a douze ans on en veut au temps car on voudrait qu'il s'accelere pour que la douleur s'estompe, a cinquante on voudrait qu'il s'arrete pour avoir la satisfaction de tout recommencer et de reprendre notre vie ou on l'a laissé. vous avez sur papier mes souvenirs, au moins desormais je n'aurais plus peur de les oublier, meme si je sais que je n'oublierais rien de lui, c'est une pensée qui m'effraie tout de meme. Vous connaissez notre rencontre, entre l'innocence et la solitude. Et derriere tout ca il y a mon opinion; je crois qu'elle sera toujours un peu bancale, parcequ'on a jamais d'idée precise sur les choses de la vie et que je n'ai pas finis de vivre, et j'ai la sensation que chaque histoire merite qu'on lui laisse une chance, peut etre que c'est ca finalement l'espoir ?
J'ai repris ma vie d'avant lui, mes petites habitudes, mes petites manies, mais je suis quelqu'un d'autre desormais. J'ai quitter un tableau pour aller me refugier dans un autre, puis je suis revenue; plus grande, plus forte, plus sage et peut etre plus dechiré aussi. Mais ca fait partie de la vie et c'est ca qui nous permet d'avancer et de se decouvrir pour devenir meilleure; quand on a le coeur briser il faut se relever et se battre meme si cette vie entre deux calmes nous fait violence. Parceque j'avais le droit de faire des erreurs..
Cela vous a t'il plu? BISOUS
| |
|
|
|
|
|
|
|
Merci a Vous
25/10/2006 19:32
Avez vous deja eu le sentiment de n'avoir jamais vraiment connu une personne, alors que vous vous sentiez proche d'elle ? A tel point que vous etiez persuadé qu'elle etait ce bout d'ame, cette couleur qui manquait a votre monde, cette personne qui vous sauverait de tout, quoi qu'il arrive, que desormais vous pourrez deplacer toutes les montagnes, franchir toutes les mers et affronter tous les vents.
Avez vous deja eu le sentiment d'avoir vecut un mensonge, un beau mensonge certe, mais un mensonge tout de meme ?
Je me souviens d'une rue, deux ombres et d'une pluie torrentielle. Mais c'est drole, je ne me rappelle pas de qui c'etait vraiment. Je sais que j'etais là, mais je ne me rappelle que de moi, et de la pluie.
Excusez moi de ne plus tellement ecrire, a dire vrai ca fait depuis un peu longtemps je n'ecris plus. Je pourrais publier mes histoires, biensur, je pourrais vous faire voyager quelques mois en arriere, mais je crois que je me dois d'etre sincere envers vous, parceque c'est vous qui me donner l'envie de continuer d'ecrire. Que vous dire ? A part que je sais que je n'ai pas perdue mes mots (et mes maux aussi), ils sont toujours là, mais je crois que j'ai simplement besoin de me poser, j'aimerais pouvoir trouver la force de retourner dix pages en arriere et relire le temps de "quand on etait heureux, ensemble et plus fort que tout" mais je ne l'ai pas. J'ai canalisé toute ma force sur un seul but. Comment vous le definir clairement ?
Ce n'est pas de l'oublie. Non "Oublier" ce serait prendre notre histoire a la legere. Hors c'est l'histoire de ma vie. Ce n'est pas non plus de la peine. La peine c'est quand on pleurt, et moi j'ai deja tout pleuré.
C'est de l'indifference, et de la rage. Voila.
J'ai besoin d'aller soufflé, je me sens de trop. De toute facon l'un de nous sera toujours de trop desormais, mais sans ca aussi je veux bien admettre que je me sentirais vide. Il est a quelques metres seulement de moi et moi je suis a des années lumieres de lui et de son monde. J'ai pris toutes les precautions pour l'eviter parcequ'il le fallait. Je deviens forte, je le sens, je le dois, mais ce n'est pas le plus dur. Le plus dur, c'est de le rester. Je ne peux plus me permettre de tomber et de me perdre encore, parceque se perdre est la pire chose qui peut arriver a quelqu'un.
Je sais qui je suis, je suis resté moi meme avec lui et avec le monde entier, et depuis qu'il est partie je n'ai fais que crouler sous ses pas et son souvenirs, maintenant ca fait trop longtemps qu'il est partie, 5 mois et 24 jours, et des poussieres d'heures qui s'ecoulent. Maintenant je dois etre forte, et je dois le rester, pour moi, pour mon ciel, pour cette vie qui s'offre a moi, et pour tout ceux qui entreront dans ma vie. Je me suis fortifié, je n'ai pas changé, au contraire, j'ai evolué, je me suis eloigné des coins d'ombres pour aller chercher la lumiere, et je ne suis pas seule.
Le Matriciel ne m'a pas abandonné, il a juste parsemé ma route d'obstacle pour me rendre plus forte, pour que j'apprenne a les surmonter, et dans sa grande sagesse, il m'a fait cadeau d'etoiles, les etoiles de mon ciel: mes amis.
Le matriciel m'a fait un autre cadeau, merveilleux aussi, il m'a permis de trouver l'amour, d'aimer quelqu'un plus que ma propre vie, d'etre prete a renier le monde entier et de vendre mon ame au diable pour ne serais qu'un battement de cil de plus. le matriciel m'a permis de me sentir entiere et forte, d'avoir la sensation et la possibilité de combattre et de gagner contre le monde, puisqu'a deux, puisqu'on etait si vrai lui et moi, si nous, si fort, si complementaire, on arriverait a tout. Il m'a permis de me sentir aimer, desiré, importante, speciale, unique. Parceque dans les yeux de Petite Bonhomme Ma Joie Mon Espoir Ma vie Mon Ame Soeur, dans ces yeux vert sombre j'etais quelqu'un, et pour celui que j'aime, je vais continuer de me battre pour demeurer la personne qu'il a fait de moi. Et meme si Petit Bonhomme est mort, il vit encore dans ma memoire et avec lui, je traverserais vents et marées, j'irais par delà les routes inconnues et j'en sortirais plus forte, puisqu'il vit en moi.
Je vais poursuivre mes reves, avec ou sans lui, (apparamant sans lui). Je dois faire le deuil de ce Petit Bonhomme mort au combat pour nous et tout ce que nous avions construit. Il etait le plus fort, le plus grand, le plus doux il etait ma moitié, et il fera a jamais partie de ma vie, il sera toujours ce bout d'ame qui manque a la mienne. Il ne vit desormais que dans ma memoire, et par ces lignes j'ai tenté de vous transmettre et de vous montrer combien il etait vivant, reel, ecorché, dans ces lignes, Petit Bonhomme est vivant, et il le restera, tant qu'il y aura quelqu'un pour le raconter. Moi.
Merci d'etre fidele a ce blog, je ne le dis pas assez et je ne le dirais sans doute jamais assez. Merci a tous pour vos commentaires, votre encouragements, vos critiques. Ecrire ici est l'une des plus belles choses que j'aurais fais. Et je le referais milles fois sans hesitation s'il fallait.
Merci. Sincerement. Bien a vous.
| |
|
|
|
|